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Par Isolde Schnorbach, Trèves (Allemagne), juin 2017
Après zazen au Dojo Keisei de Francfort, une douzaine de personnes sont partis par bus, tram et voiture vers la région de la Dune de Schwanheim, qui fait partie de la ceinture verte de Francfort.
La Dune de Schwanheim est une dune intérieure protégée, car on y trouve des animaux et des plantes rares, ainsi que des biotopes sur des sols sablonneux pauvres en substances nutritives. La région a son origine dans la période glaciaire d’il y a 10.000 ans, par un déplacement du sable quartz sans chaux du proche Main.
Pendant la randonnée, partiellement en silence, les participants étaient invités à prendre conscience des relations écologiques et des effets négatifs de l’activité humaine sur cet environnement.
Dans la région de la Dune de Schwanheim, le sol est naturellement pauvre en substances nutritives, ce qui se trouve de plus en plus rarement dans la campagne cultivée d’aujourd’hui. A cause de la pauvreté en substances nutritives et de la grande tranquillité de la région, beaucoup de plantes et d’animaux ont pu s’y implanter, alors que dans la campagne cultivée qui est souvent fertilisée excessivement de nos jours, ils sont repoussés par des plantes azotées qui ont un feuillage foisonnant et qui poussent très vite.
Dans la région de la Dune de Schwanheim, on peut aussi déjà observer le long des chemins l’influence de l’être humain, car la présence de déchets et les traces de pas ont comme conséquence que les plantes typiques des sols sablonneux pauvre en substances nutritives sont repoussées jusque-là. Ces plantes nous font comprendre qu’en comparaison des zones tranquilles, les conditions du sol et de l’eau y sont déjà anthropiques d’une manière bien caractérisée (intervention de l’homme).
On a mentionné aussi que la préservation et l’utilisation du sol sont des aspects importants qui caractérisent une communauté d’espèces d’animaux et de plantes. Dans le cas de la Dune de Schwanheim, c’est le pâturage de moutons qui empêche que le paysage soit devenu une brousse, ce qui naturellement conduit à ce que les communautés de vie rares des prairies maigres à sol siliceux disparaissent en faveur d’une communauté de vie en forêt.
Le bilan de notre petite randonnée: nous tous pouvons apporter notre collaboration, afin que la nature dont nous sommes dépendants puisse garder sa diversité d’espèces de flore et de faune, et que le sol, l’eau et le climat restent sains pour l’humanité, et ce en menant un mode de vie durable et en réduisant notre consommation.