La fin de vie est une situation qui génère une angoisse pour le malade et sa famille. La mort effraie, elle est difficilement représentable. L’accompagnement permet au mourant d’échapper à la solitude et de vivre avec lui une relation d’échange jusqu’à la mort.
Zen et Société
Pascal Bratheau se demande comment répondre aux personnes en fin de vie par un accompagnement spirituel. La souffrance spirituelle appelle l’accompagnement spirituel.
La découverte des six paramitas a mis des noms sur ce qui est important pour nous, mais les noms ne suffisent pas, encore faut-il la pratique.
Confrontée à l’annonce de diagnostics de cancers incurables, la pratique de zazen l’a influencée dans son engagement concernant les personnes très gravement malades et l’a aidée à se positionner par rapport à la mort.
Accompagner un mourant, c’est faire en sorte qu’il soit réconcilié avec sa vie et qu’il puisse mourir sans souffrance. Et pour la famille, faire en sorte qu’elle puisse faire la paix avec cette mort, se retourner et continuer sa vie.
Michel Ayguesparsse nous parle de la fin de vie de rêve, « carte postale », avec les idées que l’on se fait sur notre mort, comment, avec qui on voudrait mourir, mais souvent la réalité est complètement différente de ce qu’on peut imaginer.
Résumé des contributions aux séminaires “Accompagnement des personnes en fin de vie” qui se sont déroulés à Pégomas, Grube Louise et Godinne (2013)
Réfléchir sur ses expériences, sur la perte et le deuil, n’est pas seulement une condition préalable pour quelqu’un qui souhaite être accompagnateur, mais c’est aussi un trésor d’expérience dans lequel on peut puiser