Entretien avec Sarah, 31 ans
Comment es-tu arrivée au zen ?
Il y a déjà quelques années que j’ai commencé le zen. En fait, je me demandais quelles étaient mes valeurs. J’ai donc cherché à trouver une manière de me découvrir et de trouver un chemin pour le futur, car je vivais une période difficile de ma vie. A l’époque, je ne vivais pas loin d’un dojo. J’ai donc suivi une initiation à zazen, puis je suis allée de temps en temps au dojo. Maintenant, j’y vais régulièrement une fois par semaine.
Au début, j’ai trouvé plusieurs choses un peu bizarres, par exemple les cérémonies, ou bien d’être assise face à un mur, ou qu’on s’habille en noir. C’était très différent de ce que j’ai pratiqué avant et je m’attendais à autre chose. J’avais pensé qu’avec la méditation on devenait plus ouvert au monde, et donc pourquoi s’asseoir face à un mur ? Maintenant, cette question ne se pose plus : même si je suis face au mur, je suis en lien avec les autres.
Qu’est-ce qui a changé pour toi depuis ?
J’ai appris à mieux me connaître, à mieux me comprendre. Je crois qu’aujourd’hui, je suis plus attentive aux autres et plus connectée à mon environnement. Il y a une paix intérieure qui s’est installée en moi et j’arrive mieux à travailler avec les autres et à les aider.
Quelle influence a le zen dans ta vie quotidienne ?
Le zen m’aide beaucoup dans la vie quotidienne. Pendant la journée, je suis vraiment très prise par mes activités, je cours à droite et à gauche. Le zen pour moi, c’est faire une pause et c’est devenu une sorte de principe qui accompagne mes actions dans la vie.
Dans ma vie professionnelle aussi, je suis un peu plus sûre ce que je veux faire. Nous faisons beaucoup de projets avec d’autres sociétés et je réfléchis donc plutôt à long terme et aux conséquences de ce que je décide. Or, le zen est justement une Voie « à long terme ».