Le véritable esprit, qui n’est identifiable à aucun objet, englobe toute chose, devient vaste, tout en ne demeurant sur rien…
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Sesshin signifie, devenir intime avec l’esprit. Souvent on dit « devenir intime avec son véritable esprit », mais en fait il n’y a pas de véritable esprit. Il y a simplement un esprit qui fonctionne de différentes façons et chaque façon est vraie….
Beaucoup d’insatisfactions, dans la vie, résultent du fait que l’on n’est pas capable de vivre pleinement l’instant présent. L’esprit se disperse dans toutes sortes de préoccupations, mais la vie réelle de l’instant n’est pas réellement vécue…
Comme le disait encore maître Deshimaru, ce qui est plus difficile, c’est de continuer constamment. C’est ce qu’on appelle dans le zen gyoji : « gyo » la pratique, « ji » continue…
Après l’effort
du travail de la terre,
le corps détendu, les muscles réchauffés,
le moine jardinier fait une petite pause…
Aussi difficile que cela puisse paraître, il n’y a rien d’autre à réaliser que de se libérer des liens, des attaches à notre système de fonctionnement…
Je voudrais revenir au développement de la philosophie bouddhiste depuis Shakyamuni Bouddha, cinq siècles avant J.C., jusqu’à l’apparition du Yogacara, avec les deux frères célèbres Asanga et Vasubandhu, que l’on situe à la charnière entre le troisième et le quatrième siècle après J.C.
La première cérémonie de Shinzan suivit de celle d’Hossen du 26 février 2013 à Gyobutsu Ji purent se tenir grâce au soutien et aux efforts de l’ensemble de la communauté zen héritière de Maître Taisen Deshimaru.
Selon la tradition du Bouddhisme Zen Soto, la cérémonie hossenshiki consacre un shusso comme premier disciple, ou moine du premier rang, au terme de la période de trois mois que dure traditionnellement la sesshin appelée kessei ango.