Le monde est en crise. Les êtres humains ont perdu le sens de la réalité de leur existence…
Enseignements
Maître Keizan disait que zazen permet de s’éveiller à son esprit véritable et de se tenir paisiblement à sa véritable place. Il permet de révéler son véritable soi, et de manifester sa condition originelle, corps et esprit dépouillés, sans attachement, que l’on soit assis ou allongé ou encore en marche.
Y a-t-il des souffrances que l’on ne puisse pas résoudre, la maladie par exemple ?
En étudiant les règles de vie des moines, les vœux des bodhisattva, on peut avoir l’impression qu’il s’agit de personnes spéciales, et souvent on fait des catégories, il y a des différences entre les moines, les bodhisattva et les non-ordonnés dans une sangha…
Lorsqu’on s’engage dans la pratique de la voie, on cherche souvent à remédier à notre insatisfaction.
Pourrais-tu nous donner ta conception de ce qu’est pour toi la relation de maître à disciple ?
À l’origine, au temps de Bouddha et même plus tard, la Sangha était réservée aux moines et aux nonnes ordonnés. Mais en réalité la Sangha est la communauté de tous les disciples du Bouddha, de tous ceux qui pratiquent sincèrement la Voie, qu’ils soient ordonnés ou laïcs. La Sangha englobe tous ceux avec qui nous faisons zazen.