Y a-t-il des souffrances que l’on ne puisse pas résoudre, la maladie par exemple ?
Approfondir
En étudiant les règles de vie des moines, les vœux des bodhisattva, on peut avoir l’impression qu’il s’agit de personnes spéciales, et souvent on fait des catégories, il y a des différences entre les moines, les bodhisattva et les non-ordonnés dans une sangha…
Lorsqu’on s’engage dans la pratique de la voie, on cherche souvent à remédier à notre insatisfaction.
Pourrais-tu nous donner ta conception de ce qu’est pour toi la relation de maître à disciple ?
À l’origine, au temps de Bouddha et même plus tard, la Sangha était réservée aux moines et aux nonnes ordonnés. Mais en réalité la Sangha est la communauté de tous les disciples du Bouddha, de tous ceux qui pratiquent sincèrement la Voie, qu’ils soient ordonnés ou laïcs. La Sangha englobe tous ceux avec qui nous faisons zazen.
Puisque la Voie est fondamentalement parfaite, pourquoi l’école du Bouddha n’a-t-elle pas réussi immédiatement à apporter la joie dans le monde, et à réaliser un monde sans guerre ni douleur ?
Teisho de Silvia Leyer – Godinne, juillet 2021.
Maître Dogen est un maître japonais du 13e siècle. Il introduit le zen dans son pays et rédigea de nombreux textes. Pendant ce teisho, je voudrais vous parler d’un chapitre du Shobogenzo qui s’appelle le Bodaisatta Shishobo.
Vous avez dit ce matin que le véritable esprit est au-delà des apparences et des dogmes, pourtant on pourrait, vue de l’extérieur, penser que le zen reste attaché aux apparences et aux marques extérieures…